Agir comme dans le miroir du Risèd
#2 Comment s'affirmer et agir en adéquation avec vous-même
Bienvenue dans cette 2nde édition “Au cœur de la magie”.
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Ce mois-ci j’ai vécu des hauts et des bas dans l’écriture.
Ça me renvoie à ma base 3 en ennéagramme “La battante” (ou Promoteur en Process Communication) et mon mode de fonctionnement orienté résultats.
Or ce mode de fonctionnement bride ma créativité c’est d’ailleurs pour ça que les profils créatifs ont du mal à travailler sous la contrainte.
Fort heureusement j’ai rapidement identifié ce que je devais changer et me revoici 😉. Bonne lecture !
Au programme
Quésako le miroir du Risèd ?
L’affirmation de soi, une quête sans fin ?
Le doute, l’épine du pied du manager.
Conclusion.
Quésako le miroir du Risèd ?
Si tu aimes Harry Potter tu ne peux pas ne pas connaitre cette référence.
D’ailleurs au quotidien j’use de métaphores et de références pour transmettre une information.
Sache que nous retenons mieux les informations grâce aux images.
Aller, on y va !
Le miroir du Risèd, c’est le miroir dans Harry Potter qui fait apparaitre la chose que tu désires le plus. D’ailleurs Risèd à l’envers fait “Désir” 😎.

70% des managers que j’accompagne me disent qu’ils doutent souvent des décisions prises et de la posture qu’ils adoptent avec leurs collaborateurs.
Et ils vivent la même chose avec leurs pairs voire avec leur hiérarchie.
En 1ère séance, quand vient le moment de définir l’objectif de l’accompagnement, gros blanc. Plus de son, plus d’image. Houston on a un problème.
Le tableau de bord s’affole à coup de beuh, ah, euh…
C’est normal. On sait ce dont on ne veut plus et pas clairement ce que l’on désire.
Imagine-toi maintenant devant ce miroir…
Penses à tes problèmes en tant que manager, directeur ou rh…
Que veux-tu y voir apparaitre ? Toi seul peut le voir…
C’est aussi simple que ça.
L’affirmation de soi, une quête sans fin ?
Parmi les sujets bloquants des managers, il y a “savoir s’affirmer”.
Si je repense à mon expérience personnelle je n’ai pas toujours eu cette compétence en particulier dans la vingtaine.
Mais je me souviens de ma progression, qui fait qu’aujourd’hui la question ne se pose plus. Je te partage mon expérience capitalisée en chemin.
Dans “savoir s’affirmer” il y a 2 notions :
La capacité
L’esprit critique
J’ai accompagné des managers qui confondaient s’affirmer et (s’)imposer.
S’affirmer n’a pas de posture descendante.
Il ne s’agit pas de dominer et d’imposer.
Il s’agit plutôt d’oser partager ton avis, ta vision des choses même si elle va à contre-courant du reste du groupe. Et ça, sans te remettre en question.
Revenons à nos 2 notions.
Ta capacité à t’affirmer.
Tout est toujours contextuel, il y a fort à parier que tu vis l’inconfort de ton manque d’affirmation dans certains contextes et pas dans d’autres.
Ça tombe bien, ça te donne des éléments de comparaison pour identifier tes déclencheurs.
- Avec quel genre de personnes tu ressens cela ? (Collègues, clients, managers, directeurs…).
- Dans quel contexte ? (Réunions, échanges informels non préparés…).
- Qu’est-ce qui se passe pour toi ? (Tu ne veux pas partager tes idées au risque de dire une ânerie, bégaiements, tu rougis, tu as des palpitations, ce que tu dis n’a rien à voir avec ce que tu veux dire…).
- Qu’est-ce qui est important pour toi dans ce ou ces contexte.s ? (Nécessité de démontrer que tu mérites ta place à ce poste, nécessité d’être vu.e pour obtenir une promotion, envie de faire bouger les choses, de contribuer…).
La réalité est que tu es parfaitement capable mais la raison de ton impression d’incapacité réside dans la dernière question.Qu’est-ce qui est important pour toi dans le contexte ?
Je t’invite à te poser cette question la prochaine fois que tu expérimentes une situation dans laquelle tu ne t’affirmes pas pleinement.Ton esprit critique
Notre esprit critique est la partie de nous qui détient nos représentations.
Comment tu vois ton monde en particulier tes représentations de ton milieu professionnel.
Quand il y a une dissonance entre ta représentation et ce que tu perçois de ta réalité c’est à ce moment là que se créent des tensions en toi.
Par exemple, dans ta représentation de la direction idéale, tu t’attends à ce que celle-ci accueille avec ouverture tes propos or il sont rejetés en bloc et avec dureté.
Il y a donc conflit entre ta représentation d’une direction et ta réalité perçue. De fait, tu te sens incompris, pas accepté dans tes propos et tu remets en cause ta capacité à t’affirmer.
Or ce conflit intérieur est né de ton esprit critique : tes représentations contre ta réalité.
A partir du moment où tu sais identifier quelles sont tes représentations et en quoi elles t’aident ou non à avancer, tu as la main pour les transformer de manière à changer ton mode de fonctionnement dans ces situations.
Alors est-ce une quête sans fin ? Oui et Non.
En réalité, chaque étape plus difficile à franchir te demande de réévaluer tes représentations et la manière dont tu veux qu’elles agissent pour toi.
Quand tu règles certains sujets, d’autres t’apparaitront plus tard.
Le doute, l’épine du pied du manager
Quand on manage peu importe que tu sois nouveau manager, manager expérimenté, à un poste de direction avec 4, 50, 100 collaborateurs vous êtes tous confrontés au doute à des niveaux différents.
Vu comme ça, ça rassure.
Quand tu doutes tu as des difficultés à prendre des décisions voire tu passes ton temps à revenir sur tes décisions.
Pour un collaborateur c’est une tannée parce que ça engendre des comportements “girouette” chez toi et tu peux balayer d’un revers de main une quantité de travail déjà réalisée parce que “tu as changé d’avis”.
Tu n’as pas changé d’avis, tu doutes.
Alors, comment fait-on pour cesser de douter ?
Dans son ouvrage Système 1, système 2 : les deux vitesses de la pensée Daniel Kahneman l’exprime parfaitement.
Nous avons deux systèmes de pensée. Le système 1 est intuitif et rapide alors que le système 2 est émotionnel et lent.
Selon les théories de l’école de Palo Alto et les travaux de Virginia Satir, Bandler, Glindler tous deux pères de la PNL, le système 1 s’apparente à notre Insconcient,
le fonctionnement de notre cerveau en mode automatique.
Et le système 2 notre conscient, cette partie de nous qui réfléchi, qui pèse le pour et le contre d’une situation.
Selon toi quel système se manifeste en 1er dans le cas d’une prise de décision ?
Evidemment le système 1 parce qu’il est rapide et intuitif.
Ce qui créé le doute c’est l’arrivée du système 2 dans un 2ème temps qui remet en cause le jugement du système 1 avec sa surcouche émotionnelle.
Alors, comment fais-tu pour cesser de douter ?
Je te l’ai dit plus tôt, notre système 1 est intuitif et rapide.
Et certaines personnes arrivent très bien à prendre des décisions sans sourciller.
Ce qui fait la différence c’est :
Le nombre d’expériences engrangées sur tes sujets
Plus tu as d’expérience sur tes sujets, plus tu prendras des décisions rapidement et efficacement.L’effet d’entrainement
Plus tu prendras l’habitude de prendre des décisions difficiles plus ce sera facile à prendre ensuite et plus tu pourras en prendre des plus difficiles encore après.La confiance en toi
Plus tu prendras des décisions, plus tu en verras les effets (positifs et/ou la planète ne s’écroule pas quand tu fais une erreur) plus tu vas renforcer ta confiance en toi, moins tu douteras.
Plus tu donnes à manger à ton cerveau plus ton système 1 (ton Inconscient) se mobilisera à ton service.
Si ça parait évident, je suis certaine que personne ne t’a jamais expliqué cela.
Conclusion
Merci d’être arrivé.e jusque là. Tu as maintenant de nouvelles clés pour accueillir tes prochains challenges professionnels.
Si tu veux avancer plus vite tu as la possibilité de prendre un accompagnement 1 : 1 avec moi. Pour m’expliquer ton besoin prends rendez-vous ICI.
Et si tu veux former tes équipes à prendre plus conscience de ses modes de fonctionnement pour manager plus efficacement tu peux prendre rendez-vous ICI.
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